vendredi 4 décembre 2009

L'enfer et le paradis



On ne choisit pas d'aimer
On le subit
L'amour nous vient sans la raison et sans la mesure.
Il ne réfléchit pas et ne calcule pas
Il nous apporte des nouvelles de l'infini mais il se moque de notre souffrance.

C'est une histoire particulière comme toutes les histoires d'amour.

C'est l'histoire du printemps qui rêve aux lilas et aux fruits.
C'est l'histoire d'un printemps qui sourit à la vie qui s'ouvre devant lui.
Il croise l'automne et il s'étonne..
Elle est si femme et si belle encore
Elle a dans les yeux tellement du soleil de l'été tout proche.

Et L'amour vient comme ça..
Il s'en fiche ,lui, L'amour
D'un printemps avec un automne !
Qu'est qu'il a à faire de ces saisons-là !

Pourtant l'automne connait l'hiver qui s'approche.
Et le fruit qui a déjà muri et qui ne viendra plus.
Le printemps, malgré sa fougue, sait son devoir d'éclosion.
Tout deux reçoivent ensemble l'enfer et le paradis .

On ne choisit pas d'aimer.
On ne choisit pas de souffrir.
On le subit.
Parfois, on reçoit l'enfer et le paradis.



Je dédie ces mots à mon amie K. pour tous nos bons moments de complicité partagée.

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11 commentaires:

patriarch a dit…

Il arrive aussi de n'avoir que le paradis, en évitant la case "purgatoire" même !! sourires !!

Bonne journée avec bises !!

jean-pierre a dit…

un texte magnifique Catherine . sans avoir l'enfer avec , je ne suis pas sûr que le paradis seul existe . bonne soirée . je t'embrasse

Lorraine a dit…

On ne choisit pas d'aimer. Tout ton poème tient étroitement en cette phrase tellement vraie. Et agrémentée des images que tu sais si bien dessiner, Catherine!

Pivoine a dit…

On ne choisit pas d'aimer... Oui et non, je l'ai cru longtemps. Je dirais que c'est ce qu'on croit au départ et bien sûr, les sympathies spontanées, les attirances inconscientes, j'y crois. Et pourtant, j'ai expérimenté un jour dans ma vie que j'étais dans un instant précis, où je pouvais choisir soit de me laisser aller à ce sentiment, soit de freiner, de dire "non" de dire "stop". Et comme je n'avais pas envie de dire "non", que cela me paraissait beaucoup plus facile et rassurant de me laisser aller (c'était la voie la plus facile à première vue mais ce fut la plus difficile à longue échéance) je me suis laissée aller. Depuis, j'ai un doute. Et si j'avais dit (intérieurement, tout cela était intérieur): "non, MF, stop! Arrière toute!!!" ??? Mais il m'aurait fallu bcp de maturité pour cela, une maturité que je n'avais pas à l'époque.

Anonyme a dit…

Le Paradis ne serait rien sans l'enfer. Comme la lumière n'existerait pas sans l'ombre. Après à nous de faire en sorte qu'il y ait une plus grosse part de lumière dans les ténèbres. Enfin je le vois comme ça. Puis Personnellement, aimer à toujours été un choix chez moi, ne sachant pas ce qu'est le coup de foudre qui lui ne te demande pas ton avis...

Des pensées tendres, Désirée

rsylvie a dit…

beaujour catherine
que tes mots sont justes,
qu'ils sont beaux et cruels à la fois.
un texte qui mérite d'être lu et relu à loisir pour s'imprégner du climat et en apprivoiser les couleurs.

douce et agréable semaine à toi
bises

fransua a dit…

l'amour peut aùener l'enfer et le paradis, c'est jokliment dit et aussi joliment vrai et le paradis n'existerait pas sans son contraire...il est des amours qui brûlent dangereusement les ailes et quand on ne peut plus voler et bien la vie n'est plus pareille mais l'amour ne doit pas amener de regrets

juliette a dit…

c'est trop vrai, on ne choisit pas quoi qu'on en pense

jean-pierre a dit…

bonsoir Catherine . un petit bonsoir et de gros bisous .

Lali a dit…

Des mots si justes... Merci!

Lau! a dit…

Beau blog!