dimanche 28 février 2010

Etre une femme et écrire...

Être une femme et écrire..
Pour être au monde
Pour faire corps
Pour se tenir debout
Pour trouver une place
Pour résister à l'inquiétude
Pour supporter le chagrin
Pour continuer malgré tout

Ecrire
Retranscrire
Ce qui harcèle
Ce qui murmure
Mettre de l'ordre dans un chaos
Descendre au fond du puits
Chercher sa paix intime
Retrouver sa vérité
La suivre envers et contre tout

Écrire
Réinventer l'enfance
Créer un univers
S'accorder des jardins
S'inventer des histoires
S'offrir des voyages
Se faire un prince
Avec des mots et c'est tout

Être une femme et écrire
Comme une femme
Avec le lait , avec le sang
Avec tout, avec trop
Passionnément
Déraisonnablement
Être sorcière
Se brûler avec ses maux
Tout simplement.

Effroi

Je lis ceci dans le livre de Fabrice Midal : "Et si de l'amour , on ne savait rien?"

"Contrairement à tous les discours convenus, l'amour, loin d'être désirable, le plus souvent terrifie.
Et comme la plupart des hommes parlent d'amour sans reconnaître que celui-ci les effraie, leurs discours sont creux et égarants .
L'amour n'est pas évoqué avec vérité par le lyrisme sirupeux auquel on l'associe, mais il l'est chaque fois qu'on parle de l'effroi que sa présence occasionne."


Ce texte fait aussi écho au texte de Lilou qui s'appelle "mot" et que l'on trouve ICI

D'où vient ce si terrible effroi ?
A mon humble avis, l'amour ouvre une brèche vers un insaisissable, un non-maîtrisable qui est de l'ordre de l'universel et du sacré. Il est un point de vulnérabilité à la toute puissance de l'égo, comme une plaie ouverte dans la carapace de l'homme devenu dieu.

La plupart du temps, nous préférons discourir sans fin , nous livrer à la pornographie , à la guerre, ou tout simplement écrire à propos de l'amour plutôt que de nous laisser blesser par une si terrible fragilité. Nous n'ignorons pas l'amour mais nous le contournons de milles façons.

Emmanuel Lévinas a écrit à propos du visage dans sa nudité qu'il s'imposait à moi sans que je puisse rester sourd à la fragilité constitutive de son humanité.
C'est sans doute pour cela que la blogosphère et les réseaux sociaux virtuels ont tellement de succès, ils nous permettent de contourner impunément ce qui constitue l'essence même de notre humanité, cette effrayante vulnérabilité...


dimanche 21 février 2010

Une leçon particulière...

Quand on est jeune
On apprend tous les jours..

Je viens d'apprendre

THE recette
of
Irish Coffee

Yessssss!




Prenez une boisson étrangère
Formellement déconseillée
Par le Code Civil
Et un engin barbare d'empêcheur
De mélanger en rond.




Versez au-dessus
Un bonne dose de "réveil-matin"
Sauf que les vieux, après 4 heures de l'aprem
Le prennent "déca"



Terminez
Par une couche de crème "20 ans sur les fesses"
Et le tour est joué
Y a plus qu'à déguster !



C'est délicieux
Mais surtout
N'oubliez pas de le boire
Au moins à deux
Histoire de pouvoir
Vous orienter
l'un l'autre
Vers le fauteuil le plus proche...

Je remercie
Morgan de m'avoir édifiée sur la préparation de ce nectar .

Vous pouvez apprendre la cuisine grâce à lui
ICI


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vendredi 19 février 2010

Amauriiiiiiiiiiiiiii !!!!!!!!!!!!!



Souvenez-vous de ce qu'il disait ICI

Il me soutenait qu'il serait le plus grand des guitaristes,
Qu'il serait adulé,
Que les filles se jetteraient à ses pieds....



Eh bien, ça n'a pas traîné...

Figurez-vous qu'il est maintenant "en concert"
Et que même en exhibant ma carte V.I.P.
J'ai dû attendre le 3ème jour pour avoir une malheureuse place.



Que je suis sortie de là avec les tympans percés
Non pas, à cause de la musique qui était formidable (c'est la mère qui parle...)
Mais à cause des filles hystériques derrière moi qui hurlaient
Amauriiiiiiiiii
On Temmmmmmm....

Forest National est prévu en 2012
Les places sont en vente à la Fnac dès ce we
Mais dépêchez-vous
Y en aura pas pour tout le monde !

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mercredi 17 février 2010

Excalibur

Quand tu m'as dit d'un ton sérieux que tu avais tout compris de moi

De mon passé, de mon présent, de mon avenir.

Dans les lignes

Et entre les lignes

J'ai pleuré...


Quand tu m'as dit d'un ton sérieux que tu savais

Ce qu'il me fallait comme médecin,

Médicaments, psychiatre et psychologue

Pour me guérir de mes blessures,

J'ai pleuré...


Quand j'ai murmuré le mot aimer et que tu m'as donné à lire

Toute une bibliothèque sur le sujet.

J'ai pleuré...


Quand je t'ai dit que ce mot "aimer", j'en avais surtout besoin dans le cœur
Et pas dans la tête ,

Tu m'as répondu

Que pour toi, c'était juste un minimum

A me concéder pour que je ne crève pas de solitude.

J'ai pleuré bien sûr mais je suis partie aussi et

J'ai compris bien des choses...


Que l'intelligence ne sert à rien sans le cœur,

Qu'on n'apprend rien dans les livres ou presque..


Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n'ai pas la charité,
je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit.
13.2
Et quand j'aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j'aurais même toute la foi jusqu'à transporter des montagnes, si je n'ai pas la charité, je ne suis rien.
13.3
Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n'ai pas la charité, cela ne me sert de rien.
13.4
La charité est patiente, elle est pleine de bonté; la charité n'est point envieuse; la charité ne se vante point, elle ne s'enfle point d'orgueil,
13.5
elle ne fait rien de malhonnête, elle ne cherche point son intérêt, elle ne s'irrite point, elle ne soupçonne point le mal,
13.6
elle ne se réjouit point de l'injustice, mais elle se réjouit de la vérité;
13.7
elle excuse tout, elle croit tout, elle espère tout, elle supporte tout.
13.8
La charité ne périt jamais. Les prophéties prendront fin, les langues cesseront, la connaissance disparaîtra.
13.9
Car nous connaissons en partie, et nous prophétisons en partie,
13.10
mais quand ce qui est parfait sera venu, ce qui est partiel disparaîtra.
13.11
Lorsque j'étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant; lorsque je suis devenu homme, j'ai fait disparaître ce qui était de l'enfant.
13.12
Aujourd'hui nous voyons au moyen d'un miroir, d'une manière obscure, mais alors nous verrons face à face; aujourd'hui je connais en partie, mais alors je connaîtrai comme j'ai été connu.
13.13
Maintenant donc ces trois choses demeurent: la foi, l'espérance, la charité; mais la plus grande de ces choses, c'est la charité.
Corintiens 13





Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n'ai pas la charité, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit.
13.2
Et quand j'aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j'aurais même toute la foi jusqu'à transporter des montagnes, si je n'ai pas la charité, je ne suis rien.
13.3
Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n'ai pas la charité, cela ne me sert de rien.
13.4
La charité est patiente, elle est pleine de bonté; la charité n'est point envieuse; la charité ne se vante point, elle ne s'enfle point d'orgueil,
13.5
elle ne fait rien de malhonnête, elle ne cherche point son intérêt, elle ne s'irrite point, elle ne soupçonne point le mal,
13.6
elle ne se réjouit point de l'injustice, mais elle se réjouit de la vérité;
13.7
elle excuse tout, elle croit tout, elle espère tout, elle supporte tout.
13.8
La charité ne périt jamais. Les prophéties prendront fin, les langues cesseront, la connaissance disparaîtra.
13.9
Car nous connaissons en partie, et nous prophétisons en partie,
13.10
mais quand ce qui est parfait sera venu, ce qui est partiel disparaîtra.
13.11
Lorsque j'étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant; lorsque je suis devenu homme, j'ai fait disparaître ce qui était de l'enfant.
13.12
Aujourd'hui nous voyons au moyen d'un miroir, d'une manière obscure, mais alors nous verrons face à face; aujourd'hui je connais en partie, mais alors je connaîtrai comme j'ai été connu.
13.13
Maintenant donc ces trois choses demeurent: la foi, l'espérance, la charité; mais la plus grande de ces choses, c'est la charité.
Corintiens 13

dimanche 14 février 2010

Lac gelé



"Je viendrai te voir mon amour
demain peut-être
quand j'aurai regardé la neige
et les sapins tout autour du lac
qui attendent
quand j'aurai tout vu tout appris
demain peut-être
du ciel marbré de nuages
et du lac gelé qui me porte
au soir qui tombe



Tout recevoir et tout donner
ne garder pour soi que l'image
d'une lumière sur un visage
tout recevoir et tout donner
dans le miraculeux silence
entendre enfin les oiseaux voler
et le chant du cosmos qui danse
qui danse




Je viendrai te voir mon amour
bientôt j'espère
quand j'aurai vu l'eau sous la neige
les chemins de pierre tout autour
du lac qui descendent
quand j'aurai tout vu tout appris
bientôt j'espère
de la beauté des nuages
et du lac gelé qui me porte
au soir qui tombe



Tout recevoir et tout donner
ne garder pour soi qu'une image
une lumière sur un visage
tout recevoir et tout donner
dans le miraculeux silence
entendre enfin les oiseaux voler
le sourire du cosmos qui danse
qui danse"

Michel Jonasz , Le lac Gelé

J'ai ce pouvoir
De recevoir
Et de donner
Même si je ne sais pas comment...

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cristal



Femme qui marche
Vérité qui passe
Transparente par 6 côtés
Je bouscule qui je frôle




Mais pour l'étincelle
Pour que rayonne
Le Merkaba
Il manque un cristal
Celui du 4ème chakra



J'espère qu'un jour
Il viendra à moi
L'unique
propriétaire
De ce
Cristal

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jeudi 4 février 2010

La femme couronnée



"Nous, tout petits déjà durs
Tout dans nos musculatures
Et toutes ces bagarres qu'il nous tarde
Elles, belles, elles nous regardent

Nous, ravis qu'on nous admire
Nous, nos salaires, nos sourires
Et tous ces défauts que l'on farde

Nous, nos trophées, nos armures
Nos mains en dessous des voitures
Et tous ces bars qui nous retardent
Elles, belles, elles nous regardent



Nous, nos envies, nos hormones
Nous, nos treillis verts et jaunes
Nous, devant quand ça bombarde

Saura-t-on jamais ce qu'elles pensent
D'en haut de leurs belles patiences
Est-ce qu'elles nous prennent pour ce qu'on est
Des benêts ...
Abonnés aux bonnes manières comme
Les anniversaires fantômes
Des lointains, des touristes
Inconnus chez le fleuriste

Nous, les bobos qui chagrinent
Nous, nos corps à la médecine
Pour une piqûre, une écharde
Elles, belles, elles nous regardent



Mais nous, jamais dans les cuisines
Nous, confondre vaisselle fine
Avec les verres à moutarde
Saura-t-on jamais ce qu'elles pensent

D'en haut de leurs belles patiences
Est-ce qu'elles nous prennent pour ce qu'on est
Des benêts !
Abonnés aux bonnes manières comme
Se garer sur les géraniums
Des lointains, des touristes
Inconnus chez le fleuriste

Nous, perdus dans ce mystère
Et puis sans elles, comment faire
Alors ...
Toute notre vie on bavarde
D'elles, belles, qui nous regardent "

Francis Cabrel.. "Elles nous regardent..."



Je dédie cette chanson à tous ceux que j'ai regardé,
A tous ceux pour qui j'aurais pu être belle, tendre et douce
Et qui ne l'ont pas vu , n'ont pas voulu le voir ou ont choisi d'autres regards.
Avec le temps, j'ai appris et j'apprends encore à devenir
Une femme verticale,
Une femme couronnée
Car la femme qui regarde doit , à son tour, être aimée.

Je dédie cette chanson à ma fille
Afin qu'elle ait conscience
D'être toujours une femme couronnée,
Digne d'être aimée
Là où elle regarde,
Sinon,
Qu'elle apprenne
A passer rapidement son chemin,
Et à regarder ailleurs,
Où l'amour l'attend..

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lundi 1 février 2010

Guérir

"Guérir, ça fait mal

Guérir,
De ces bras secs qu'on élague...
(...)
Guérir,
Se foutre des gens qui vous en veulent
D'être plus vide qu'un terrain vague



Guérir, se fait seul
Se fait seul

Guérir,
Les yeux rivés sur sa plaie
Des remords qu'on se refait
Guérir,
Et regarder le venin doucement
S'inoculer à jamais




Guérir, prend du temps

Guérir,
Pour s'éviter le pire
Guérir,
De vouloir toujours guérir
Guérir,
Admettre qu'on n'a pas d'autre choix
Que cette attente triste à en rire



Guérir, existe en toi
Existe en toi"



Paroles extraites de la chanson "guérir" de Florent Pagny
Sur l'album Ailleurs Land
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