mardi 27 mai 2008

A bientôt Jeff !

Je vous écris dans l'espérance du Royaume ....(Colette Nys)



Quand quelqu'un apprend la mort d'un être cher, il reçoit un coup.
C'est tantôt un coup de coude, tantôt un coup au derrière.
C'est Dieu qui donne le coup pour réveiller
Mais ça ne dépend pas de Lui si on le reçoit au coude ou au derrière.
Si on est déjà sur une voie de progression spirituelle, c'est le coude
Si on est endormi dans la bagatelle,c'est le derrière.
Et ça fait plus mal ici que là.
Mais c'est toujours un appel et un réveil
J'ai remarqué qu'à chaque fois que quelqu'un est mort dans ma famille,
Quelque chose de moi est mort aussi
Plus donc j'ai enterré de parents, d'amis, d'êtres chers
Moins j'aurai à mourir quand ce sera mon tour.
Voilà pourquoi il ne faut pas regretter ceux qui partent avant nous.
On n'a qu'à mourir soi-même partiellement avec eux.
C'est leur travail d'emporter un peu de l'attachement aux autres.

Frère Antoine, une bouffée d'ermite



Ne craignez pas pour ceux que vous laissez.Votre mort en les blessant va les mettre au monde.

Jean Sulivan



Jean-François,

Danse ,
Ris,
Fais toi plein d'amis
Ecris nous des chansons,
Mais
Attends nous pour ton prochain concert,
Nous arrivons

Je dédie tous ces mots à Jacqueline et Louis.


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11 commentaires:

Anonyme a dit…

Quand tu arrives à un certain âge, il y a peu d'ascendants encore en vie, et c'est la vie.Il n'y a que là, que l'humanité est égalitaire. Tout le monde y passe !

Vagabondage a dit…

Bonjour Catherine, (re)

Troublant ce post...

Nous irons, sans connaître le jour, il y aura toujours quelques uns et quelques unes pour nous y attendre..

Alors peut-être chanterons-nous encore?

Je t'embrasse... mon amie

Anonyme a dit…

Le deuil... fait toujours mal, quel qu'il soit. Et c'est dur! Même si c'est la vie. C'est dur!!!

Tisseuse a dit…

tout d'abord j'ai une pensée pour celui qui est parti et ceux qui l'aimaient

ensuite, les deuils nous sont un appel, oui, mais parfois ils nous laissent trop démunis, et nous laissent sur le bord du chemin
certains me consultent, tant d'années après s'être suspendus dans leur vie à la suite de la disparition d'un proche
comme si une partie de leur vie avait été mise entre parenthèses

Anonyme a dit…

Il est une présence qui passe
celle que nous avons l'habitude de croiser .

Il est une Présence qui dure
celle qui parle de notre Etre
pour l'éternité .

La seconde prend son envol
quand la première disparait .

Anonyme a dit…

émouvant...
besos
tilk

Anonyme a dit…

parfois on est tout à fait mort avant d'être mort
parfois
Alice

Anonyme a dit…

La mort ? j'ai le temps !
elle peut m'attendre...
bisou Catherine, bonne journée...

Anonyme a dit…

Ce qui est troublant c'est que l'on "croit" ou pas, on avance quand même dans le travail nécessaire sur sa propre mort. On avance à travers la maladie, la sienne, celle des siens, leur décès. La foi peut être un accessoire pratique pour la traversée d'un gué, ou elle peut être autre chose de beaucoup plus mature, un véritable questionnement en profondeur, qui au final apporte une véritable paix avec la "fin".

Pour ma part, je suis prête ou presque, d'ailleurs j'ai énormément parlé de ce sujet dernièrement à travers mes textes.

Qui était ce garçon dont tu parles Catherine??

Bises

Anonyme a dit…

j'aime bien la pensée de Sulivan,elle est très juste gazou

Anonyme a dit…

On marche petit à petit dans ce monde qui nous attend
J'ai longuement appréhendé la mort, elle ne m'effraie plus , marcher vers elle c'est soulagé quelques souffrances
La plus grande peine à laquelle je pense, est celle que je ferai à ceux qui restent et qui peuvent encore aimer
Pas facile d'en parler