J'aime beaucoup la peinture tendre et colorée de Juliette. Elle a eu la gentillesse de me prêter deux de ses jolis tableaux (le baiser et tendresse-bressy) pour illustrer mon "amitié de filles".
Vous pouvez voir non seulement les peintures mais aussi les jolis mots de Juliette Beaudroit
ici et là.
Juliette est aussi pour et avec nous sur "Papier Libre"
Vous pouvez voir non seulement les peintures mais aussi les jolis mots de Juliette Beaudroit
ici et là.
Juliette est aussi pour et avec nous sur "Papier Libre"

Ton pouce en bouche
Et dans la mienne , ton autre main
Nous marchions dans la cour
Indifférentes aux marelles et aux petits crétins
Il nous manquait des dents, je crois
Deux dans ma bouche et dans la tienne, trois
Tout collés, collants étaient mes baisers pour toi
Ta robe mauve tachée de chocolat
Ma robe rose déchirée par endroit
Nous récitions la table de trois
Je n'aimais ni la maîtresse
Ni les crétins qui se moquaient de toi
Tout mouillés, mouillants étaient mes baisers pour toi
Ton maquillage, tes ongles peints
Mes talons hauts, ma robe de satin
Nous chuchotions les premiers émois
Tu pleurais un petit crétin
Je me consumais pour son cousin
Tout intimidés, intimidants étaient mes baisers pour toi
Tes affaires et ta carrière en main
Mon époux et mes poussins
Nous nous écrivons de loin en loin
Tu aimes toujours les crétins
Je ne mets plus de robe de satin
Mais me manque obstinément
La tendresse de tes baisers à toi.
Et dans la mienne , ton autre main
Nous marchions dans la cour
Indifférentes aux marelles et aux petits crétins
Il nous manquait des dents, je crois
Deux dans ma bouche et dans la tienne, trois
Tout collés, collants étaient mes baisers pour toi
Ta robe mauve tachée de chocolat
Ma robe rose déchirée par endroit
Nous récitions la table de trois
Je n'aimais ni la maîtresse
Ni les crétins qui se moquaient de toi
Tout mouillés, mouillants étaient mes baisers pour toi
Ton maquillage, tes ongles peints
Mes talons hauts, ma robe de satin
Nous chuchotions les premiers émois
Tu pleurais un petit crétin
Je me consumais pour son cousin
Tout intimidés, intimidants étaient mes baisers pour toi
Tes affaires et ta carrière en main
Mon époux et mes poussins
Nous nous écrivons de loin en loin
Tu aimes toujours les crétins
Je ne mets plus de robe de satin
Mais me manque obstinément
La tendresse de tes baisers à toi.