jeudi 13 novembre 2008

Comment ?



Comment guérit-on d'un désespoir d'amour ?



Comment guérit on du silence de ceux qui sont partis
sans dire pourquoi ils partaient?



Comment fait on pour ajouter les secondes aux minutes
Pour que les minutes fassent des heures
Et les heures des jours ?



Comment guérit on de la blessure d'avoir à vivre encore?

Et que disent les grands arbres à ce sujet?
Posted by Picasa

16 commentaires:

Anonyme a dit…

Catherine,

Encore une décharge de plus à la lecture de votre poème "COMMENT?". Vous me connaissez suffisamment pour comprendre ce que, "je - minimisé ", ressens... Pas la peine de vous faire un dessin et la dernière photo est si explicite. Les grands arbres pansent leurs blessures. Faisons de même!

Signé: Petithomme

Anonyme a dit…

Comment guérit-on d'un désespoir d'amour ? d’avoir à vivre encore… ?
« Nulle part, je ne suis quelque chose qui appartient à quelqu'un et nulle part, il n'y a quelque chose qui m'appartienne » te plais-tu, catherine, à mettre en exergue.
Comme dans tout désespoir, laisser là sa volonté de puissance…

Et puisqu’on s’est blessé, qu’il y a blessure, l’aimer…
La cajoler, la lécher, l’oindre, l’embaumer, la masser, l’envelopper…, refaire du lien là où on s’est « éclaté », rapprocher les bords, si besoin raviver, prendre modèle sur l’achillée aux mille feuilles, sur l’arnica, et leurs fleurs, qui sont « des feuilles folles d’amour »…,
l’écouter, la comprendre, lui parler, l’enguirlander de chèvrefeuille et laisser là le passé…,
vivre là, maintenant dans le présent…,
dans la nuit du temps de la cicatrisation regarder vers le ciel, y retrouver son étoile, celle qui nous guide vers le noël de notre renaissance…,
prendre notre part à la vie telle qu’elle se présente à notre porte, accueillir le nouveau, lui faire place en laissant le passé s’effacer tout seul...,
vénérer la cicatrice qui reste là, à nous dissuader de l’arrogance de recommencer…,
rire gaiment, rire beaucoup de tout cela…

Les arbres, eux, aiment bien le « goudron de norvège » pour « envelopper » leurs plaies… Se faire un pansement du « carbonisé »… et continuer son chemin à résonner entre ciel et terre, une très grande leçon de vie…

une expérience de vie, une observation...
jean jacques

Anonyme a dit…

Les grands arbres te disent: "Viens tout contre moi"

Et je n'ai aucun conseil à te donner pour guérir, juste de la tendresse et de l'amitié. Douces pensées

Anonyme a dit…

Moi non plus, aucun conseil. J'ai remis une fois le couvert, et cette fois là, la table est restée garnie !!

Rien ne sert de se calfeutrer, on en souffre que plus !!!

Bises et fais que cette journée te soit belle !!!

Anonyme a dit…

On ne guerit pas, si l' amour ou l' attachement qu' on avait était réel.
On panse sa blessure comme on peut et on continue d ' avancer.

Anonyme a dit…

Ils se taisent en silence, et souffrent en silence comme nous souvent
Bisous

Anonyme a dit…

Comment guérit on de la blessure d'avoir à vivre encore?

on n'en guétit pas !!! on se fait une raison, on devient philosophe, on transmet ce que l'on a compris,on garde courage, on le fait pour les autres, on se dit que finalement c'est ça la vie un marathon alors si tu es parti pour un 20 km va falloir tenir la distance! sans pour autant souhaiter faire de rallonge !!! on AIME, mais quand on a compris ce que c'est qu'aimer là aussi on se lasse.. de toujours donner. En fait la solution c'est plutôt de se servir ( à soi) mais ça c'est pas trés satisfaisant, et puis on a pas forcement appris. On cherche tous les jours une solution . On pourrait casser sa tirelire mais bon...

sourire, bleu

Anonyme a dit…

Si on se lasse de donner sans recevoir c'est que l'on ne sait pas ce que c'est qu'aimer. C'est qu'on est dans le marchandage, l'échange, le donnant-donnant. L'amour c'est un peu plus exigeant que ça. Mais Catherine, tu sais tout ça. Puise en toi, à la source, tu as la chance rare d'être connectée à la pulsation du monde, laisse-là t'envahir à nouveau pour revenir à la paix...

Anonyme a dit…

Difficile de se lever certains matins mais le temps fait son oeuvre.

Anonyme a dit…

Pkoi guérir ?!

Arthémisia a dit…

bonsoir Catherine, je crois qu'on en guérit pas. La plaie se referme mais dessous reste la douleur.
Bises
Arthi

Anonyme a dit…

on n'est pas tous égaux face à ce désespoir..
Certains d'entre nous, ceux qui ont eu la chance de recevoir beaucoup d'amour dans leur enfance, qui ont grandi avec suffisamment de références extérieures, d'ouverture au monde, de modèles d'amour, de société, s'en guériront certainement mieux que ceux pour qui l'amour est une nourriture non pas pour vivre, mais pour survivre. Car il en est qui se contente d'être aimé au minimum, plutôt que de ne l'être pas du tout.
Ce que disent les grands arbres à ce sujet ? colle toi à moi, prends moi dans tes bras, ressource toi de mon énergie au contact de mon écorce....
Tu peux si tu veux lire mon texte "maintenant" que j'ai écrit... tiens tiens ... le 5 août..

http://partoutchezsoi.canalblog.com/archives/2008/08/05/10143341.html

ou encore celui ci, "Julie"
http://partoutchezsoi.canalblog.com/archives/2008/11/13/11375025.html

je t'embrasse Catherinette, et ce n'est pas parce que je suis silencieuse que je ne pense (pAnse) pas à toi ...

Anonyme a dit…

Comment guérit on ?
Je dirai..lorsqu'on cesse de vouloir guérir, retrouver un état antérieur, comprendre..en fait lorsque la question disparait .
Là, au présent, dans l'instant elle n'a pas lieu d'être puisque l'on Est simplement soi même..
C'est je crois ce qui disent les arbres..du moins ce qu'ils manifestent par leur présence.

Anonyme a dit…

Le temps, la philosophie, soignent bien des blessures...

Anonyme a dit…

Le temps atténue ce genre de blessures, c'est tout...
(tes photos sont décidément très belles...)

Anonyme a dit…

Catherine ce blog est très attachant et si bien illustré. Merci pour toute cette poésie. Guérir d'une blessure d'amour, çà prend du temps,non ?
J'en suis à panser cette blessure qui saigne au plus profond de mon coeur. L'hiver si froid ne me réchauffe pas. Je vais faire comme Madame C6375 et essayer de continuer d'avancer. Que l'année 2009 vous soit douce pour tous.