Au début,
J'avais tant besoin de me dire
Après des années de silence du moi
Je voulais crier
Je voulais écrire
M'écrire
Et puis
Petit à petit
Les choses ont changé
Le silence en moi s'est installé
Un autre chant est monté
Les maux sont partis
Il n'est resté
Que
La chanson du vent
Le grondement du tonnerre
Le crépitement du feu
Le murmure de l'eau
La respiration de la terre
Les secrets de l'âme du monde
Parfois
Je me demande
Y a-t-il encore
Quelqu'un
Quand je dis "je" ?
Véronique Sanson, elle, elle dit ça...
ICI
"J'ai du mal à vous le dire, tellement honte d'en sourire
Heureusement que j'ai eu mal, tout ça était fatal
Ca me fait rire qu'à moitié, ça me fait rire en silence
S'il me reste un sanglot, une petite lampe allumée dans mon âme
Je les offrirai aux autres, je me suis pardonnée. "
10 commentaires:
---> Bonjour chère Catherine,
Dans la voie de l’amour, l’âme qui ignore tout de son commencement gardera inutilement son moi, et ne connaîtra pas la joie, ni la grâce. Heureux je suis qu’il ne soit plus en toi…
Merci pour ta visite, bien tendrement, Jack qui te souhaite un excellent week-end.
Je te souhaite de moins souffrir , le reste n'a pas d'importance .. je connais , pour avoir des heures bien pénibles aussi
bises et bon wed-end, ton poème est merveilleux
c'est beau ce que tu écris !
Ben j'espère bien qu'il y a encore ma Catherinette quand elle dit JE !!
Bisous :-)
Il me semble que c'est bien Toi que je lis ici, qui ne peut se confondre avec une autre... particulière.
Mais le JE a-t-il besoin d'être senti pour être ? N'est-ce pas, justement, lorsque l'équilibre en lui et le monde est parfait qu'il n'a plus besoin d'être nommé ?
je comprends ce que tu veux dire, moi aussi, j'ai de plus en plus envie de silence, comme l'impression de ne plus être comprise ou de ne plus rien avoir à dire ou bien que ce que je dis n'a plus aucune importance, envie de vivre juste en regardant passer le temps...
J'espère que tu vas mieux
bises
Je me sens si proche de toi
bises
Oui, régler ses comptes avec soi-même avant d'aller de l'avant.
Ton poème est magnifique...
Quand tu dis "je", évidemment c'est toi. C'est toi tout entière dans tes mots, tes poèmes, tes photos. peut-être doutes-tu, peut-être penses-tu devenir invisible, mais nous qui te lisons attendons tes images et tes textes avec impatience et continuité. Ne doute pas, c'est bien "toi" que je viens lire, et nulle autre.
Amitiés, chère Catherine.
Ce doit être apaisant de passer de l'introspection à la contemplation, de rompre avec les errances de l'un pour se libérer dans la jouissance de l'autre...
C'est l'impression que me donne ton poème : cette paix et sa joie profonde. Est-ce toujours ainsi, qu'importe, ça l'est au moins dans tes mots, dans cette clarté calme et belle qu'ils ont.
Enregistrer un commentaire