Voilà ce qui s'est passé..
J'ai vu un poisson.
J'ai atterri
Et je me suis installé.
En posture de pèche.
Tout bien
Comme maman me l'a appris...
Le temps que je m'installe
Il était parti
Je me suis dit:
C'est un petit étang,
Il ne doit pas être loin,
Je vais attendre,
Il va revenir...
Et j'ai attendu,
Attendu,
Attendu...
Tellement, que
Maintenant
Je suis bloqué,
Coincé,
Pétrifié.
Si je bouge un cil,
Je vais tomber
Etre la risée de tout quartier,
Et la honte de maman...
11 commentaires:
Les photos sont belles et l'humour du billet est agréable.
Arf!! ;oD Pov'bête!
Je sais pas toi, mais moi j'ai vu bouger une plume...
sourires !!! Je l'ai entendu éternuer !!!!
Il ne s'est pas enlisé, au moins?...Tu m'inquiètes...mais ton texte et les photos me ravissent!
trop fort ! On dirait qu'il a posé là pour toi...
Il me fait penser à ces chats en arrêt dans les champs, qui attendent que ce foutu mulot veuillent bien ressortir de son trou, ignorant l'existence des dizaines de sorties de secours.
Tu le rends bien sympathique ce héron... Pourtant, depuis qu'il est venu manger mes carpes... je ne l'apprécie plus tellement...
Quelle façon magique d'apprécier la lenteur? Je voudrais être un héron!!!
Arthi
ton post est génial d'humour et d'inventivité !
à trop attendre, il ne va trouver que des grenouilles comme dans la fable de La Fontaine!
bises
Mais les animaux ont peut-être desblogs eux aussi...méfiance! ;-))
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