Il y a des douleurs qui s’étalent,
De celles qui crient trop fort
Qui gémissent sur tous les toits
Celles-là , de toutes façons,
Il n’y a pas à s’inquiéter
On s’en occupe…
Il y a des bons samaritains
Qui ne demandent que ça..
Les douleurs les plus graves
N’ont plus de mots.
Elles ne s’expriment plus.
Elles sont absolument calmes et silencieuses.
Tout au plus, une distraction,
Une parole déplacée, une larme furtive et encore..
Ces douleurs-là ne se révèlent qu’à
Une écoute particulièrement attentive.
Une écoute d’âme ouverte à âme souffrante.
Une douleur comme celle-là,
Je viens de la rencontrer chez un enfant.
Ne vous inquiétez pas trop des douleurs qui crient.
Mais méfiez-vous des trop grands silences.
Dans un registre plus gai
Je termine par un clin d’œil à un blogeur..
Attendre
Attendre…