La Meuse

C'est une rivière de diamants

Qui sillonne au coeur de mon pays

On y vogue
On y sourit

On y trouve
La vie
Si douce
Si jolie...

Travaux de septembre

Sous le soleil encore chaud de septembre
Faucher et rentrer le mûr..

Creuser le sillon
Semer et veiller
A la dernière récolte

Visiter le troupeau encore aux prés

Puis dans la fraîcheur du soir

Rentrer

Et contempler
Les premières flambées
Dans la cheminée..

Au bord ...

Il y avait ce calme au bord de mes yeux

Et un vent léger dans ma tête

Plus de marée dans mon âme

Mais une joie qui léchait mon cœur...

PS: les photos sont prises à l' étang de Virelles..

La joie....

Bésame...
Bésame Mucho...
La, la , la....



Elle s'avance
Et elle chante

Elle n'est pas chanteuse
Elle est juste joyeuse

Alors elle chante
Pour faire naître les sourires

Subitement, il fait soleil
Dans les cœurs
Qui la regardent

J'étais
Impressionnée
Par la Joie qui est en elle

Cette Joie-là
Est en moi aussi
Même si je la cherche souvent
Elle est omniprésente
Et universelle

Nous sommes créés
Avec la Joie en nous...

Parfois
Pour la trouver
Il faut du courage
Il faut changer
Les choses

Il faut se faire confiance
Compter sur soi
Sur Lui
Et sur ceux qui sont là..

Laura,
Ces mots sont pour toi...

Avez-vous remarqué?

Avez-vous remarqué
Que la vie,
Sans cesse,
Nous remet
Devant les mêmes difficultés
Jusqu'à ce que nous ayons
Appris
A les dépasser ?

Saviez-vous que...

Saviez-vous que
L'on peut utiliser un vélo
Pour sauter ?

Saviez-vous
Que l'on peut utiliser un vélo
Pour voler?

Saviez-vous
Que l'on peut utiliser un vélo
Pour grimper?

Et saviez vous
Que l'on peut utiliser un vélo
Pour se faire très peur?

L'accord parfait

La vie de l'homme est d'or
Et non pas de poussières
S'il s'accorde à la Lumière

Déjà, la fin de l'été
Assise dans les prés
Je bois cette dernière ivresse.

C'est si beau
Je pense à toi
Je voudrais que tu vois cela
Juste avant l'hiver..

Un germe

Septembre,
Soleil et chaleur
D'une fin d'été

Mais l'automne
En germe
Déjà

Comme l'été engendre l'automne
La vie contient le germe de la mort
D'où renaîtra le cycle de vie

Impermanence
Sauf
Dans cette alternance
du Yin et du Yang

L'oiseau qui dort

Je ne savais pas comment dorment les oiseaux
Mais il y avait tant de silence en moi
Que j'ai pu recevoir ce cadeau

Dans la chambre de verdure
La tête appuyée
Sur l'arbre oreiller
Un instant abandonné..

Je dédie ce billet à Patriarch qui, avec une fidélité hors du commun et malgré mon infidélité à moi, visite ce blog quotidiennement et y laisse chaque fois un gentil commentaire sans désemparer...

La sagesse de Wavoka

On m'a rapporté ce dialogue entre

Wavoka, Indien Ute
et
Un agent du gouvernement:


"- Wavoka, tu es un sage et les Indiens de la région t'écoutent,
dis-leur de s'intégrer à la société des Blancs.

-Que doivent-ils faire, Homme Blanc?

-D'abord, Wavoka, ils doivent apprendre à respecter les horaires et à arriver à l'heure
à l'arrêt du bus, sinon, ils seront en retard à leur travail.

-Et après ?

- A leur travail, ils ne doivent pas partir s'ils sont fatigués .
Ils doivent travailler jusqu'au soir, jusqu'au moment ou le bus viendra les rechercher.

- Pourquoi?

-En travaillant régulièrement, ils commenceront à gagner de l'argent et ils pourront faire des économies.
A près un certain temps, ils auront assez d'argent pour s'acheter une maison et même une voiture. Ils n'auront plus à dépendre du bus.

-Et après, demanda Wavoka ?

- S'ils continuent à travailler, ils auront beaucoup d'argent pour leurs loisirs et ils pourront aller séjourner en camping dans des endroits sauvages pour chasser et pécher deux ou trois semaines par an.

- Wavoka retorqua :

Homme Blanc insensé, c'est ce que nous faisons tout le temps actuellement !

J'ai remanié le dialogue à ma façon mais c'est un vrai dialogue qui a existé entre un Indien Ute prénommé Wavoka et un agent du gouvernement Américain.
L'histoire est relatée dans les "annales des paroles de sagesse des Indiens d'Amérique"

Je dédie ce texte à un Homme Blanc de mon cœur qui travaille beaucoup et je remercie mon amie Laly pour ses très belles photos si gentiment données à une collègue qui a la marotte d'écrire...

Le banc

Texte écrit pour la consigne de Juliette sur "Papier Libre"



C'est au bord du lac, un banc de bois
Que j'ai rêvé juste pour toi et moi
C'est un soir, blottie au creux de toi
Avec juste un silence entre toi et moi

C'est au bord du lac, un banc de bois
L'eau miroite et tu mets du temps,
Mon ami, bien trop longtemps
A comprendre que je t'attends

C'est au bord du lac sur un vieux banc
Où je vais si seule souvent, contempler
Dans l'eau, la course des nuages blancs
Et l'oubli que m'a donné le temps