Parfois, c'était juste un bobo
On a eu peur, on a eu mal
Mais c'est déjà presque fini
C'est avec eux qu'on revient
A l'enfance
Parfois, on est dans la fièvre
On est cassé, piqué, torturé
Ils entrent et pour quelques temps
Ils tiennent la douleur
A distance
Parfois, la porte est brûlante
Les anges sont déjà là
En attente
Alors
Ils montrent
Qu'ils sont vraiment
Des artistes
Ils entrent
Quand même
Avec une perruque
Un nez rouge
Trois ballons
Ils murmurent
Une chanson
Très douce
La dernière
Et ils trouvent
Quelques mots
Qui font sourire
Là où il n'y en a plus.
Ma petite sœur m'a envoyé une carte de vœux éditée au profit des cliniclowns, c'est une très bonne idée de les soutenir, je trouve...
15 commentaires:
Il y a des êtres qui savent apporter espoir, sourire, rire...Merci à eux!
Bonnes fêtes Catherine
c'est une bien belle "attraction" que la leur !!! :*
bonjour Catherine . heureux de revenir te voir après ces quelques jours de relache . ces gens sont formidables , ils arrachent parfois le dernier sourire , pour un instant ils soulagent une douleur ou une peine . c'est triste de voir des aduldes malades , mais des enfants souvent très jeunes , c'est terrible . je te souhaite une bonne fin de journée . je t'embrasse . jean-pierre
J'ai une amie qui fait ce travail-là et qui assure des stages pour des soignants ou des bénèvoles.
J'aime beaucoup ton poème.
OUI, oui aux clowns à l'hôpital!! Ma fille a eu le plaisir d'être distraite de ses malheurs plusieurs fois par les clowns. Mais aussi par une musicienne qui venait nous enchanter avec son basson! A Lyon l'association s'appelle "Docteur clown" elle a un site www.docteurclown.org si cela intéresse les français. :)
Merci d'en avoir parlé Catherine, c'est effectivement très important dans les services pédiatriques ces animations, et je remercie aussi l'association des "blouses roses" , dames retraitées qui viennent donner du temps aux enfants en leur proposant des jeux, en jouant avec ceux qui ne peuvent quitter le lit.
Bisous
oui, c'est une très bonne idée, de plus tes mots et tes photos sont très beaux, très émouvants..
merci, merci Catherine !
Oui, ces gens là font des choses très bien, j'ai connu cela avec ma fille, il y a longtemps, ça lui avait bien redonné le moral, c'est bien...
bonne journée Catherine, merci de ton passage et du gentil commentaire pour mon anniversaire...
Ce sont des gens courageux.
J'ai un temps participé en tant que violoniste à distraire les enfants malades, à Lyon justement, en 85/86... mais je n'étais pas assez solide... et la mort d'un petit garçon, quasi sous mes yeux a eu raison de mon manque de courage...
J'ai pourtant eu le sentiment d'être utile tout le temps où je l'ai fait.
J'ai beaucoup de respect pour les clowns... ils sont l'air pur.
une belle année pleine de sourires
te souhaite :)
C'est beau d'en avoir parlé ! Merci!
bonjour Catherine . tu peux en plus offrir le ciel bleu qui est chez toi . c'est très bon aussi pour le moral . bonne journée . je t'embrasse . jean-pierre
Cath,
Je suis obligé de te le dire, car je le pense sincèrement : Tu as un coeur immense et gros comme une patate! Et l'image de la patate me semble désuète, tellement la patate me semble petite par rapport à un coeur aussi gros. Tu portes, au travers de tes textes, photos, peintures à l'appui, toute la tendresse et l'amour du monde. Comment fais-tu? Avec mes 57 piges, mes coups de gueule, mes cris mais aussi mes pleurs... Avec ma tendresse retenue, trop souvent et longtemps contenue...sous une carapace de faux dur mais si fragile...Je n'arrive pas à la hauteur de tes chevilles! Je ne suis en fait qu'un enfant de choeur, avec des relents "nanar" d'adolescent. Et puis, la vie est si courte et le chemin si long... Au début du xxème siècle...un célèbre anarchiste russe s'est converti avant de mourir. Pourquoi? La peur de l'après ou seulement voulait-il expier nombre de péchés... Seul, lui, pourrait nous le dire!
Ce matin, j'ai écrit à Vallis...Je lui ai dit que je voulais tout lâcher. Elle m'a répondu... avec l'humour placé où il faut!... Qui ne connaît pas Vallis ? , qu'elle ne comprenait pas quel sens il fallait attribuer à ce mot : lâcher. (Rires), et grosses remises en question pour ma part, quant à mon blog, écrit par un fils de rien ou de si peu!
Pour en revenir à votre texte : La souffrance...la mort, sont plus que des mots. C'est un état, où chacun d'entre nous, sera plongé un jour. J'en ai peur. Pourquoi le cacher. La mort en soi, non, je l'accepte...elle fait partie de notre cycle de vie. Partir n'est rien, la souffrance reste pour les vivants et ceux que l'on a aimés.
La souffrance est tout autre... elle vous dévore le corps et l'âme...et, vous restez impuissant, face à votre tragédie, face à votre déchéance. Comment l'accepter? Faut-il abréger la souffrance? Laisser partir le souffrant...Ecourter sa vie ou tout au moins, ne pas la maintenir, médicalement parlant...de manière excessive...Je ne sais pas...Je ne sais plus!
Alors, quand la souffrance atteint les enfants...mon sang ne fait qu'un tour. POURQUOI? Alors, créateur ou pas...Pourquoi cela? Est-ce dans la nature des choses? Jubilez-vous à voir pleurer tant de mères, les yeux rivés à la souffrance de leurs enfants...Eh! Là au dessus...il faudrait réfléchir un peu!
A tous ces bénévoles qui essaient d'égayer la souffrance de ces enfants, un seul mot : MERCI.
Puisse ce message être lu. Il est sincère.
Pas de bises. Rien...il n'y a plus rien...Sauf la souffrance.
Heureusement, qu'entre nous, la webcam n'existe pas...Car l'image de TABOU ou MICHEL, tapant ce commentaire...t'aurait fait peine (pas de dessin...tu as compris).
Chère Catherine, je te souhaite tout le meilleur du monde pour 2009.
Marc
Ce que font ces gens est bien courageux! Ton poème est magnifique, très émouvant... J'ai envie de dire comme tabou "Pourquoi?"
Oui, c'est une très belle action!
Enregistrer un commentaire