jeudi 5 février 2009

Affouage



Autrefois,
Ils allaient au bois
Au petit matin
La cognée sur l'épaule
Ils faisaient un petit feu
Pour tenir au chaud le casse-croûte
Pommes de terre dans la braise
Bidons de café




Ensuite
Ils crachaient dans leurs mains
Et ils y allaient
Jusqu'au soir
Bois d'affouage
Se transformait
En billots

Ça prenait du temps
C'était un noble travail d'humain
Qui allégeait le bois
Et ne dérangeait rien



Maintenant
On les entend de loin
Efficaces et vrombissant
En 2 heures
Ils dégagent le terrain

Même les oiseaux se tiennent
Au loin...


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7 commentaires:

Anonyme a dit…

Après guerre, j'avais 15 ans, et ma mère travaillant à l'hospice, pouvait avoir une coupe de bois.Il fallait juste donner "sa part" à l'Hospice. Mon père étant invalide, je montais avec mon oncle Mario faire la coupe, les samedis et dimanches. Ces jour là, j'avais le droit à sa pétrolette 100cm et lui prenait sa Talbot.J'aimais, les patates cuîtes à la braise avec du saucisson ou du lard.
On se retouver avec 12 stères de bois, chacun et les fagots en plus.
Très belle époque pour moi !!

Bises.

Anonyme a dit…

"En 2 heures
Ils dégagent le terrain"...
Aussi fort qu'une bonne tempête!...
Dans ce cas pour les oiseaux de l'atlantique, on en retrouve dans les alpes...
Mais chronopost est là pour les ramener...
Tout est bien organisé, vraiment!...
jj

Anonyme a dit…

En ce temps là on allait pas faire du sport en rentrant du travail. On savourait une grosse soupe avec des gros légumes et des gros morceaux de lard!

Les mains, au fond d'un lit bien mérité, devaient garder encore longtemps l'odeur de la résine...

Je comprends les beaux souvenirs de Patriarch

Bises, chère Catherine

Anonyme a dit…

Et ces grosses machines vrombissantes abiment les chemins de nos forêts... Un sentier de terre battue se transforme en un énorme bourbier...
C'est une belle poésie que tu nous offres Catherine! Bisous

Anonyme a dit…

Oui, le modernisme frappe partout.
Les bucherons, étaient bien plus écolos, c'est certain...
bonne fin d'après midi catherine...

Anonyme a dit…

Bonsoir, merci de ton commentaire. Je suis content de te lire. Pascal.

Anonyme a dit…

Oui, c'était ainsi, tout est chamboulé , pas toujours facile de s'adapter
Bises et bon weed-end